L'équipe

…l’improvisation théâtrale au Québec. J’y intègre la Ligue Universitaire de Montreal, (LUDIC). De retour en France, je rejoins la Ludi-IDF, co-fonde la troupe Les Ours Dans Ta Baignoire, devient membre de la LIFA, puis de la LIP et La Boite s'improvise. Cet art de l’éphémère m’a amené à jouer en France, Suisse et Belgique, mais aussi à vivre à 2 reprises l’expérience qu’est le Festival Off d’Avignon. Depuis, j’ai collaboré avec Paris Impro en tant que formatrice et joueuse (Catch d’impro) et la Ligue Majeure d’Improvisation (Matchs à la Cigale et Versus, les duels d’impro) et rejoins l’équipe de France d’improvisation et Fushigi (impro longue autour de l’univers de Miyazaki. Depuis quelques années, je développe avec enthousiasme l’improvisation « pluridisciplinaire » avec le théâtre, le mime, la danse et la musique avec Les sémillants et notre spectacle ZERMOS.

C’est évidemment un plaisir de partager ma passion. J’aime la pédagogie et chercher, trouver, se perdre dans l’impro avec les curieux qui décident de plonger dans cette incroyable ARTivité. ! »

… J’ai donc pris des cours dans une association de mon village, j’ai fait un bac option théâtre, puis j’ai intégré́ l'école de formation d'acteurs Claude Mathieu en 2007 pour en sortir en 2010.
J’ai alors commencé une carrière de comédien en jouant pour des amis dans des pièces classiques et contemporaines, parmi lesquelles : La Dispute de Marivaux (m.e.s Morgane Robbes), Violette sur la Terre de Carole Fréchette (m.e.s Morgane Rebray), Sur les Valises d'Hanock Levin (m.e.s Nikola Carton), Atavi écrit et m.e.s par Olivier Duverger Vaneck. Amoureux de cinéma, j’ai consacré́ pendant quatre ans avec mes deux frangins une bonne partie de mes vacances à la réalisation d’un long métrage de science-fiction auto-produit, Erratum 2037, sorti en 2016. Toujours avec ma petite fratrie, j’ai fondé l'association Ben Brothers Production en novembre 2016 avec laquelle je réalise des court-métrages et des pastilles humoristiques destinés aux festivals ou à YouTube. Je finalise actuellement un court-métrage d’horreur qui sortira en septembre 2022.

C’est en montant un atelier théâtre au lycée Paul Valéry (Paris 12e) en 2015, que je me suis découvert une passion pour la pédagogie et que j’enseigne depuis le théâtre et l’improvisation à des groupes de tous âges, de 4 à 99 ans, toujours dans un esprit de bienveillance et de bonne humeur car je crois sincèrement qu’au théâtre, c’est en s’amusant qu’on apprend le mieux.  »

…et les enfants de chez ma nounou pour jouer dans mes « créations ». J’étais très inspirée par la musique des ballets de Tchaïkovski, sur lesquelles je créais de grandes histoires dramatiques. A dix ans en CM2, j’ai écrit, monté et joué une pièce tournant autour d’une histoire de princesse se pensant un peu plus maline que tout le monde (ce qui n’était pas complètement faux), à nouveau en tyrannisant mes camarades ayant accepté de se prêter au jeu. Je me demande où est passée toute cette énergie tyrannique aujourd’hui. J’ai intensifié ma pratique théâtrale à partir du lycée, puis, après deux ans de classe préparatoire littéraire, histoire d’avoir fait quelque chose de sérieux (j’adore les choses sérieuses), j’ai décidé de tenter les concours d’entrée aux écoles de théâtre, me disant que je risquais de m’en vouloir si je ne le faisais pas (ce que je n’aime pas trop). Je rentre ainsi à l’École Claude Mathieu (Paris, 18e) en 2008, tout en finissant une licence d’Histoire à l’université de Paris X-Nanterre. À la suite de ces trois ans d’école, je joue dans différentes créations, principalement de théâtre contemporain (Un Obus dans le cœur de Wajdi Mouawad ; Violette sur la Terre de Carole Fréchette ; Sur les Valises d’Hanoch Levin ; Poucette, jeune public d’après le conte d’Andersen…) ainsi que dans deux spectacles à visée pédagogique : des spectacles en français pour des adolescents apprenant cette langue à l’école. Avec ces spectacles, j’ai tourné plusieurs mois en Angleterre et en Italie. Je pense que jouer et voyager est une des combinaisons les plus délicieuses qu’il soit. Un peu comme le gingembre et la coriandre. Je continue aujourd’hui de me former en suivant des stages (j’ai une appétence particulière pour ceux de clown à l’École du Samovar à Bagnolet). Depuis un an, je fais aussi partie d’une chorale de gens un peu fou.

J’ai une obsession : les histoires. Pour moi, elles structurent notre réalité : nos identités individuelles et collectives sont tissées d’histoires imbriquées les unes dans les autres. Les histoires ont beaucoup plus de pouvoir que celui qu’on veut bien leur prêter consciemment... d’où la jouissance particulière de leur prêter attention et de jouer avec elles sur une scène ! »